Je déambulais
dans les salles de la section « Médieval Gótico » du musée MNAC, quelque peu ennuyée du thème religieux et malgré tout subjuguée par une certaine naïveté dans les postures, les formes et les couleurs vives, éclatantes et multiples.
Certes, l’unique sujet en peinture était le christianisme, mais les tableaux regorgeaient de détails de la vie de l’époque qui établissaient un lien pédagogique avec les gens, pour la plupart analphabètes, qui ainsi, s’instruisaient.
C’est alors que je remarquais la présence constante d’un livre, du livre, la référence, à savoir la Bible. Comment elle était mise en valeur, exposée, montrée, encensée ! Était-ce avec humilité ou avec des signes de richesse ostentatoire ? Etait-ce un objet de pouvoir ou une source de savoir ?
Certains livres étaient tenus par des femmes, preuve qu’elles savaient lire, d’autres étaient des manuels de géométrie ou écrits dans un alphabet ancien, mettant l’accent sur la connaissance. Il n’y avait donc pas que la Bible.
C’est avec un regard amusé que je fis ce reportage, remarquant au passage l’importance que je donnais moi aussi à un livre bien spécifique, le Yi Jing, le « classique des changements », sur lequel je travaillais avec acharnement depuis des années.
dans les salles de la section « Médieval Gótico » du musée MNAC, quelque peu ennuyée du thème religieux et malgré tout subjuguée par une certaine naïveté dans les postures, les formes et les couleurs vives, éclatantes et multiples.
Certes, l’unique sujet en peinture était le christianisme, mais les tableaux regorgeaient de détails de la vie de l’époque qui établissaient un lien pédagogique avec les gens, pour la plupart analphabètes, qui ainsi, s’instruisaient.
C’est alors que je remarquais la présence constante d’un livre, du livre, la référence, à savoir la Bible. Comment elle était mise en valeur, exposée, montrée, encensée ! Était-ce avec humilité ou avec des signes de richesse ostentatoire ? Etait-ce un objet de pouvoir ou une source de savoir ?
Certains livres étaient tenus par des femmes, preuve qu’elles savaient lire, d’autres étaient des manuels de géométrie ou écrits dans un alphabet ancien, mettant l’accent sur la connaissance. Il n’y avait donc pas que la Bible.
C’est avec un regard amusé que je fis ce reportage, remarquant au passage l’importance que je donnais moi aussi à un livre bien spécifique, le Yi Jing, le « classique des changements », sur lequel je travaillais avec acharnement depuis des années.